Nicolas, 27 ans : "Depuis mon dernier témoignage sur le site, un an s'est écoulé… Aujourd'hui, grâce à l'intervention chirurgicale, j'ai pris 10 kg dont mon corps avait besoin. A propos de mon amie, cela ne s'est pas passé comme je l'espérai : depuis son enfance, elle est enfermée dans un complexe d'Œdipe non résolu, j'ai tout essayé pour l'en sortir mais elle m'a affirmé qu'elle se sentait très bien comme elle est et ne veut rien changer. J'ai donc renoncé en lui souhaitant d'être heureuse.
Tout ça, je n'aurai pas su le faire sans l'aide de Fatie. Merci Fatie, tu es un ami sincère."

Philippe, 52 ans, le 26/02/2009 : " J'ai tenu à reprendre la suite de mon témoignage pour vous donner de mes nouvelles, et peut-être, être utile à certaines personnes en souffrance. Il s'agit avant tout d'un message d'espoir.
J'ai fait une grave dépression… je suis allé "creuser" le fond de la piscine. J'ai connu de douloureuses souffrances psychiques et physiques, mais maintenant depuis plus d'un an, je suis plus solide et je "savoure" le fait d'être devenu un "progressant" comme disent les philosophes de la Grèce antique. Tous les jours, je m'efforce d'être moi-même, ce n'est pas facile, mais c'est un chemin très motivant. J'ai retrouvé une certaine paix intérieure. On peut s'en sortir et je veux avant toute chose en témoigner.
Bien sûr, il faut être bien accompagné. Je tiens à dire que l'amour et l'amitié sont les meilleurs médicaments qui soient, mais dans le traitement de la dépression, l'intervention d'une psychothérapie est salvatrice. J'ai travaillé sur moi-même avec pas mal de psychiatres (comportementalistes et cognitifs) et des psychologues. J'ai perdu mon temps avec eux. Ils me proposaient, sinon m'imposaient, "un "modèle" de comportement et de pensée. Il s'agissait, pour résumer, de travailler sur ses pensées négatives et de proposer des "réponses positives". C'était de l'autosuggestion et du conditionnement plutôt totalitaire. Il faut faire du sport, s'ouvrir aux autres, faire du théâtre, s'engager dans des associations... bien sûr que cela ne peut pas faire de mal… mais cela ne suffit pas et il faut pouvoir parvenir à le faire.
Et puis, il y a la machinerie neurochimique. Un de mes anciens psychiatres, au demeurant plutôt jeune et réputé, ne me proposait, comme réponse à mon mal être grandissant, qu'une alchimie mélangeant comportementalisme et chimie à outrance. C'était l'escalade dans les psychotropes et mon état empirait. Je lui en veux, j'ai failli devenir un "légume". C'était du rafistolage psychologique par gommage des symptômes visibles à l'aide de substances chimiques qui ne traitent pas les causes profondes. Cela m'éloignait de mon intériorité et m'empêchait de réfléchir et de travailler sur moi-même en faisant taire "ma vérité", occultant le sens de mon mal être.
Si vous êtes dedans, ne stressez pas, on s'en sort mais doucement et accompagné d'un bon praticien. Tous ces psy me proposaient de combattre la dépression (du stoïcisme très très mal digéré... cette philosophie étant nettement plus intéressante !!!) alors qu'il faut "l'ACCUEILLIR".
C'est là qu'est intervenu FATIE. La thérapie qu'il m'a proposée ne ressemblait pas aux autres et elle me "parla" presque immédiatement. Le travail fut rude, mais enfin, on s'attaquait aux causes du mal. Il m'a mis sur MON chemin de MA guérison. Son professionnalisme et son humanité sont fondamentaux. J'ai mis du temps, mais il m'a fait comprendre que contrairement aux idées reçues, la dépression, loin de constituer une maladie à éradiquer, représente une crise maturante et même une chance. C'est l'occasion privilégiée de guérir son enfant intérieur, à condition d'être accueillie (que j'ai eu du mal avec ce mot !!! mais surtout que de blocages !!!) et travaillée (là, grâce à son humanité, j'étais toujours partant !!!). Il m'a fait comprendre que c'est l'enfant intérieur, avec son émotivité, sa créativité, ses angoisses et ses blessures, qui guide les pas de l'adulte. Pour redevenir soi-même faire une dépression est parfois "un mal pour un bien". Il m'a proposé d'écouter le message de ma dépression. Elle nous parle de "nous" (de l'enfant et l'adulte qui sont en nous tout au long de notre vie !!!) de nos souffrances mais aussi de notre sensibilité et de nos qualités. NON, la dépression n'est pas un prisme déformant. Non, notre perception de notre environnement n'est pas déformée. Oui, celui-ci peut être nuisible. Oui, certains êtres que l'on croit "devoir" aimer nous sont nuisibles. Il faut ouvrir grands " ses yeux et ses oreilles". Dans ce cas, la dépression peut être un tournant positif dans sa vie. FATIE m'a fait comprendre que cela ne servait à rien de bâillonner son enfant intérieur. Il ne sert à rien de se taire, de se culpabiliser, et de tenter de continuer sa vie passée. Ma dépression voulait dire STOP, ON ARRETE de "déconner" avec soi-même. Il me reste tant de choses à vivre !!!!!!!!! Bien sûr que le "travail" sur soi continu et qu'il faut être vigilant, mais quel bien-être que désormais voir le soleil se lever !!!! et surtout, comme dit sœur Emmanuelle, "YALLA".
Encore merci FATIE. "

Suite de mon témoignage
N, 32 ans : "Depuis le dernier témoignage, Fatie m'a accompagnée dans la libération par le " Cri Primal " pour d'autres émotions refoulées, en particulier la tristesse et la colère que j'éprouvais envers ma mère.
Une rencontre avec celle-ci en présence de Fatie a permis à chacune d'entre nous de dire nos ressentis, de se pardonner mutuellement et de se prendre dans les bras, beau moment. Aujourd'hui, les rapports avec ma mère sont plus sereins.
A la suite du traumatisme à mes 11 ans, un bégaiement s'est développé dont je n'avais pas conscience. Grâce à la thérapie, j'ai franchi une autre étape, prendre contact avec une orthophoniste pour arriver à une communication plus fluide et travailler sur mes blessures liées au bégaiement (honte, culpabilité, colère, tristesse).
Il y a quelques années, j'ai consulté des psychologues, je ne suis pas parvenue à me confier, la méthode de travail proposée ne me mettait pas à l'aise.
Merci à Fatie pour son professionnalisme, sa patience, son écoute, sa bienveillance. Cet accompagnement a été tout à fait bénéfique, je suis sortie d'un déni qui me rongeait depuis 22 années.
Quel bonheur de vivre avec un tel poids en moins, je m'aime plus, je suis mieux avec les autres. En ce moment je suis dans une recherche professionnelle....
Vous qui lisez ce témoignage, j'encourage chaque personne à sortir du silence
A suivre...."

Suite et fin de mon témoignage
N : "Coucou aux personnes qui liront la suite de mon témoignage, plus d'une année s'est écoulée depuis le dernier témoignage.
Après un suivi auprès d'une orthophoniste pendant une année, j'ai appris à accepter mon trouble de la communication, j'arrive à rire de moi-même. Lors d'une journée pour le bégaiement fin 2018, j'ai parlé dans un micro en public, " un rêve devenu réalité ", moment riche en émotions.
J'ai un emploi qui me plait où je me sens utile.
Au dernier témoignage, je pensais avoir pardonné à ma mère, malheureusement, j'ai été déçue de la posture qu'avait ma mère face à certaines situations en lien avec mon traumatisme dans l'enfance. Avec l'aide de Fatie lors d'une rencontre avec ma mère, nous avons abordé ma déception et nos ressentis respectifs, suite à cela ma mère s'est engagée à se positionner face aux personnes en lien avec mon agression, chose qu'elle a faite en ma présence avec affirmation. Aujourd'hui, je peux dire que j'ai vraiment pardonné à ma mère, cet acte m'a permis de me libérer du passé, je sors de la posture de soumission en m'affirmant davantage jour après jour. J'arrive à me définir et apprécie la personne que je suis, je pratique la marche nordique en groupe qui est très agréable en pleine nature.
Le suivi thérapeutique m'a permis de prendre conscience que chaque personne est actrice de sa vie, le positionnement personnel dans toute situation est important.
Être libérée de mes blessures me permet d'apprécier chaque instant précieux de la vie… pleinement.
N'abandonnez jamais votre enfant intérieur, courage !"
